Le plaquiste turc qui s’oc­cupe d’un chantier dans la mai­son apprend que j’écris.
- Des livres?
Il n’est pas con­va­in­cu. Je l’emmène à l’ate­lier, lui mon­tre des livres. Il aperçoit l’an­tholo­gie du théâtre romand.
- Celui-là aus­si?
Plus gros, il a plus de valeur à ses yeux.
Il demande si ça rap­porte. “Un seul auteur genevois vit de sa plume”, lui dis-je.
- Il doit écrire beaucoup.