Cette marche est belle, la neige est belle, dit G. parce qu’on pourrait mourir. Eh non! Cette marche est belle parce qu’elle est belle. Sans cesse je pense à ce qui lui succédera, de sorte que je m’efforce de revenir au présent, de n’être pas happé, de regarder la neige, les sapins, les pics et de les tenir dans le moment pour ce qu’il sont, de la belle neige, de beaux sapins, de beaux pics.