Il n’y a pas d’issue. Je sais pouvoir la trouver.
G&G
Travail continu sur l’essai Gouvernance et Gaming. Les heures sont comptées, réparties, honorées. Et je peine, je fatigue. Passé les lectures de ma petite bibliothèque, je pensais me débarrasser de l’écriture en trente jours. Maintenant il faut tout reconsidérer. Les raisonnements sont potaches. Aussi me tiens-je à mon horaire de potache: lever à 10h24 (rythme biologique), je m’assieds au bureau à 12h00. Là je coupe l’internet car j’ai ces jours des sifflements dans l’oreille catastrophique qui en font une cavité sanglante et je me mets à mes phrases. Deux heures plus tard, j’arrête. Je cuisine. Des légumes, surtout des légumes, encore des légumes. Avant de reprendre les corrections, j’allume le feu. Fin d’après-midi, quand baisse la lumière, je soulève des poids ou je fais du vélo, ou encore je rejoins au village les voisines qui font des Pilates (mardi et jeudi). Puis c’est la bière, l’écoute politique du monde, le chantier des perditions, et enfin il est minuit, je vais au sommeil, et je prends avant de plonger dans le noir quelques notes pour le redémarrage matutinale des prochaines corrections ou je lis Simenon, Stiegler, Gorki.