La troisième étape commence, je n’ai toujours pas fait de repas chaud. La température avoisine les 34 degrés, la terre est blanche, sur le vieux territoire minier de Teruel les cols succèdent aux cols. Mais la cadence est bonne. Malgré le repos en bivouac, j’enchaîne 120 kilomètres en continu. A Aliaga, entre les pitons rocheux, je trouve de quoi prendre une douche, je dors en camping en compagnie d’un Galicien pêcheur en haute-mer (Norvège) venu à moto parcourir la “route du silence”. Un confort bienvenu car ce soir-là je manque m’évanouir alors que je dresse la tente (sous-alimentation).