Que signifie “visiter des ruines”, écrivais-je à propos du site de Calakmul. C’est peiner devant des vestiges pour imaginer ce qu’était la vie des individus plongés dans la jungle et les superstitions, la guerre et les techniques, le soleil, la lune et l’eau. La rupture est complète. Du même ordre que celle qui mettra fin à la présence en scène de nos sociétés d’âme, d’esprit et de cerveau au profit d’un “autre” dont nous sommes aussi incapables d’imaginer la nature que nous sommes, quand nous passons des heures à “visiter des ruines”, incapables de se représenter la vie maya.