Après-midi

A la recherche de Isabel la Católi­ca à bord d’un taxi brin­que­bal­ant. Man­qué m’y ren­dre à pied. J’au­rai eu tort. C’est introu­vable. Le chauf­feur demande, il me laisse dans la voiture, il se plie en qua­tre. Bien sûr, j’ai trop payé : il fait le tra­vail. « Wendy », l’employée de Imprenta Cau­the­moc, a con­fir­mé l’adresse et don­né le numéro. Sans dire que dix-huit bureaux por­tent le numéro 121c. Pour l’ap­pren­dre, il faut dis­cuter avec un vendeur de tor­tilla. Celui-ci m’emmène à tra­vers un labyrinthe d’escaliers, de portes et de cours. Wendy est assise dans un petit bureau rem­pli de brochures (ce que je fais fab­ri­quer). Le con­trat est con­clu en quelques min­utes, je remonte dans le taxi. Bien con­tent de cette course le chauf­feur achète sur le retour aux ambu­lants instal­lés le long des trot­toirs: il me fait goûter des « víbori­tas », gélatines sucrées en forme de vipères puis des raisins au choco­lat et de la mangue au chili ; pour lui il prend des cig­a­rettes à l’u­nité, les fume l’une après l’autre.