De passage à Lausanne (une demi-heure). Gala me donne rendez-vous devant la Boulangerie du deuxième jour (concept: acheter moins cher le pain d’hier). A l’heure dit, j’y suis, elle n’y est pas. Il pleut. L’Arabe du Petit-chêne vient de me changer l’argent que j’emporterai en Espagne. Mes poches sont pleines. Où est Gala? Au Palace. Partie arrière, café, salon, elle grignote des petits croissants servi sur plateau d’argent par la nouvelle population noire, jaune, rouge et du monde entier. Mes fesses dans le canapé cinq minutes (de trop) avant de reprendre la route. Halte en France voisine, au trou de Gaillard, pour remplir le réservoir d’essence chez Intermarché, puis mise en route, neuf heures de conduite. Le soir je suis à Port-Lauragais, près de Toulouse, le van rangé sur l’aire de repos parmi les camions lituaniens, roumains, espagnols, et je mange à bord, et je dors devant le canal aux péniches de location.