Une semaine sur le parking, place E4, grâce à une aimable voisine qui a dégagé sa voiture, sorte de dé à coudre électrique, pour que je puisse y installer le van. Brouillard, nuit, douche glacée. Le soir du deuxième jour (la journée je travaille à Fribourg à la fabrique du cube), je sors un cahier et prends mes notes. Ce camping pour 250 résidents âgés, en surplomb du lac de barrage, avec ses étranges visiteurs emmitouflés qui tapent des balles de golf les pieds dans la neige, cela se raconte. Projet de récit: Schiffenen abyssal.