Révolution

Si l’on inver­sait les droits et les devoirs, servir en tant que fonc­tion­naire rede­viendrait un mérite. Ain­si, chaque fonc­tion­naire, en fonc­tion de sa caté­gorie de ser­vice, serait rémunéré sur une base virtuelle. En début de mois, l’employé d’E­tat sait pou­voir attein­dre le salaire fixé par con­trat et peut-être le dépass­er. Pour cela, chaque ser­vice ren­du au citoyen est payé par le citoyen à con­di­tion que le fonc­tion­naire pré­posé à la tâche ait résolu un prob­lème facil­i­tant la pro­duc­tion économique, c’est à dire que l’in­ter­ven­tion du fonc­tion­naire a con­tribué à l’en­richisse­ment général de la société. A l’in­verse, une procé­dure qui ralen­tit ou empêche l’in­no­va­tion, la créa­tion, l’in­ven­tion ou encore entrave l’ini­tia­tive, bref pénalise le tra­vail, n’est pas rémunérée et le salaire du fonc­tion­naire demeure virtuel. Côté inci­ta­tion, il est aisé d’imag­in­er qu’un fonc­tion­naire qui con­tribue à la flu­id­ité des échanges donc à la richesse de la nation puisse prof­iter, en sus de son salaire con­tractuel, de bonus. Ce que sig­ni­fie le mot “fonc­tion­naire”: con­tribuer par un acte respon­s­able, au nom de l’E­tat, au fonc­tion­nement de l’économie.