OM

Occupé ces dernières heures, trente-six à peu près, la nuit en sus, à me deman­der si j’ai bien écrit OM et dans ce cas où se trou­verait le man­u­scrit (sur cahi­er j’imag­ine), n’ayant jusqu’i­ci pas pris le courage de fouiller au ven­tre le buf­fet fin­landais du salon où je remise mes écri­t­ures. Car, me dis-je, il faut, avant que de me lancer sur le dernier volet du trip­tyque SM, véri­fié si j’en ai pro­duit la par­tie cen­trale. Com­ment faire? Je vois mot par mot — donc claire­ment — cette scène de la Grande fille, une cama­rade d’u­ni­ver­sité des années 1990 dont je racon­te la grandeur et le défaut de charme, mes mal­adress­es et ma bêtise, con­va­in­cu que cette scène ne fig­ure pas dans TM, le volet pre­mier du trip­tyque, celui-là pub­lié et récom­pen­sé (un prix). 40 heures sont écoulées et je ne sais tou­jours pas: il va fal­loir ouvrir le buf­fet. En espérant ne m’être pas trompé car sinon, de quoi cette scène pour­rait-elle être le sou­venir (on ne se sou­vient pas d’une réal­ité mot par mot).