Eau

Bain dans l’Ara qui coule en bord de ter­rain une eau chaque jour moins froide. Quelques pier­res plates vis­i­bles dans la trans­parence ser­vent de march­es. Vaste à cet endroit le lit bute sur les galets et fait tres­sauter le courant. Lorsque le corps est immergé, il suf­fit de reculer un peu pour que les eaux blanch­es jail­lisse à hau­teur de tête. Des traces de l’in­cendie de brous­saille qu’Evola a allumé il y a deux ans sont encore repérables sur les cail­loux de la berge. Pour attein­dre ce lieu que nous appelons les “bains”, nous emprun­tons de la porte ouverte dans la clô­ture un sen­tier d’une main de large.