Légende

Les gâteaux d’an­niver­saire n’avaient pas de forme. Dif­fi­ciles à trans­porter, ils flot­taient. Quand les bou­gies met­tent le feu à la crème, la famille pleure. Avant la nuit, grand-père cas­sait les chais­es. Par­fois (en 1980 et 1991) les tantes repre­naient vie. Elles se sou­ve­naient avoir assisté par le passé à des scènes de ver­tige. De leur voix aigres elles dis­aient: “rien n’a changé au cours des siè­cles, le gâteau souf­fre de la malveil­lance des années où les aïeuls lut­taient avec la forêt”.