Leurs pelles à la main, ils quittaient la maison en couple et selon le besoin déterraient un sachet d’argent. Munis de cette somme, ils se mêlaient aux habitants du village pour la venue de l’épicier, le dernier jeudi du mois. A l’été 1997, le petit terrain adjacent vidé des dix-huit sachets qui contenaient leur fortune, ils firent leurs valises et disparurent dans la montagne. Plus tard ils furent retrouvés par un scout à l’occasion d’un jeu. L’homme était poète et avait été maçon, mais comme il le répétait à qui insistait pour comprendre : “je suis avant tout poète”. Sa femme ne fut jamais identifiée, mais la gendarmerie découvrit deux pièces pleines de dessins de tortues.