Dans un squat, pièce vaste et sans mobilier dont je suis le seul occupant. Par la fenêtre sur rue, j’assiste à l’arrivée d’un camion rouillé long de cent mètres. Il sert d’habitation nomade à des équipes de squatters hostiles. Dans l’escalier de l’immeuble résonne un cri : “Alexandre, c’est toi qu’ils viennent chercher!”. Les soldats du camion testent leurs explosifs. Je vais à la commode, ouvre les tiroirs. La mitraillette n’a qu’un chargeur de 5 balles. Je cherche mon Glock. Je magasine. Enfile mon gilet, passe le holster et prends position. Un regard autour de moi : ” Ils veulent envahir cette pièce pour m’empêcher d’écrire”.