Hier soir, je vantais à Gala les mérites de Valencia. Ce matin, nous avons roulé quatre cent kilomètres aller-retour pour visiter la ville. D’après ce que j’en disais, Gala jugeait qu’elle pourrait y trouver de quoi vivre: le parc dans le lit asséché du río Turia pour aller à vélo, les vieux quartiers, l’Université. Ce que nous avons trouvé, c’est une ville-aéroport, de jeunes idiots low-cost leur boisson à la main et à chaque coin de rue les enseignes commerciales de l’Empire. Cinq heures d’autoroute, une demi-heure à pester sur place.