Livres

Organ­isés sur une ligne côté gauche du lit, il y en a qua­tre, puis six et douze. A l’op­posé, en par­tie basse, dans le mou du tapis, un appareil dont je viens de faire l’ac­qui­si­tion: il per­met d’é­couter des sons enreg­istrés sur une clef USB. J’en ai qua­tre. Verte, la forêt; bleue, les riv­ières; jaune, les chants des oiseaux; noire, la con­quête de l’e­space. Pour ne plus enten­dre bat­tre le cœur, j’al­terne. Ou alors je reprends la lec­ture. Quelques livres me tombent des mains. Paul Morand, mau­vais. Claude Simon, illis­i­ble. D’autres redonnent vie. Charles Dantzig, son Dic­tio­n­naire égoïste de la lit­téra­ture. Que tal­ent ce type! Un bavard génial. Ce qu’il reste de la France. H‑G Wells, L’île du Doc­teur More­au. Et Gom­brow­icz, La Pornogra­phie, texte d’un fou! Plus ras­sur­ant, et amer et doux, Hen­ri Calet. Avec lui on se balade dans Paris (quand la ville existait).