Diplodocus

Ecrit au jardin par grand soleil, chaque début d’après-midi, Femme assise. Sachant que je skierai la semaine avec Luv et ne poserai pas une ligne, je finis­sais avant sa venue la par­tie qui intro­duit les per­son­nages du roman. Repris hier après avoir rac­com­pa­g­né Luv à Saragosse. Cette inter­rup­tion dans le tra­vail est red­outable. S’a­joutait ici un para­doxe: est-ce que je réus­sir­ai à amen­er le motif du texte (sans rai­son une femme vient s’asseoir devant votre lit, reste là, ne veut rien, ne dit rien, ne s’ex­plique pas)? Si je n’a­me­nais pas cette femme jusque dans la cham­bre du per­son­nage prin­ci­pal, si j’é­chouais à racon­ter ce qui s’en­suit, les pages déjà écrites étaient bonnes pour la poubelle.