Périphérie de Madrid, à l’hôtel, j’attends Gala. Le quartier est sans qualités, j’aime. Ses immeubles de brique rouge organisés en “urbanisations” autour d’une piscine, ses échoppes de la loterie nationale, ses ramblas tronqués, les cafés-comptoirs à chaque coin de rue, puis il fait une temps splendide, une température d’été en ce début d’hiver. J’achète une bouillote garnie de fourrure. Pour Gala. Pour rire. Le téléphone sonne. C’est elle. Montée dans le mauvais train sur le quai 7 de la gare Lausanne, elle arrive à l’instant à Yverdon. L’avion décolle de Genève dans deux heures.