Bestiole

Point de morale intéres­sant chez Evola. A l’épicerie ambu­lante du mer­cre­di, il achète du pois­son. Que l’on imag­ine le kilo­mé­trage de la besti­ole! Agrabuey est loin de la mer. Trois jours plus tard, Evola tire le pois­son du frigidaire. Aus­sitôt, je fais: “ne le mange-pas!”. Il hésite. J’en appelle à l’odeur. Ce faisant je trou­ve que la sit­u­a­tion est plus grave que je ne le croy­ais: “con­gèle ça, on le jet­tera demain!”. Evola s’exé­cute. Le matin, venu le moment d’aller aux poubelles, je sors le pois­son. Dur, il pue. Evola, l’air désolé: “je n’aime pas, je n’aime vrai­ment pas… Tuer un ani­mal pour le jeter, non, ça n’est pas bien!”.