Expérience 4

Sans alcool — euphorie, fatigue et euphorie et à nou­veau fatigue. Saoul, on est sans cesse en retard ou en avance, jamais à la bonne vitesse, jamais dans le pelo­ton. Cela exige beau­coup d’én­ergie. Il faut ralen­tir pour retrou­ver les autres ou accélér­er pour les rejoin­dre. Dans son état nor­mal, l’in­di­vidu est au dia­pa­son du temps social. Ne l’en sous­traient que les émo­tions, le plus sou­vent encadrées ou déclenchées sur demande. Il suf­fit de se laiss­er aller pour être emporté. Ce qui per­met de faire l’é­conomie de la direc­tion L’ivrogne, lui, est assail­li de ques­tions, à com­mencer par celle-ci: “que font-ils tous?”