Sans alcool — euphorie, fatigue et euphorie et à nouveau fatigue. Saoul, on est sans cesse en retard ou en avance, jamais à la bonne vitesse, jamais dans le peloton. Cela exige beaucoup d’énergie. Il faut ralentir pour retrouver les autres ou accélérer pour les rejoindre. Dans son état normal, l’individu est au diapason du temps social. Ne l’en soustraient que les émotions, le plus souvent encadrées ou déclenchées sur demande. Il suffit de se laisser aller pour être emporté. Ce qui permet de faire l’économie de la direction L’ivrogne, lui, est assailli de questions, à commencer par celle-ci: “que font-ils tous?”