Toujours là, avec sa douleur. Apparaissant, disparaissant, lancinante. Si je n’en vois pas la fin, les médecins eux n’en voient pas le début. Sorti de l’urgence qui consistait à panser et attendre, ils sont perplexes. Il y a quelques jours, j’ai à nouveau conduit 1200 kilomètres. Cette fois avec précaution, le bras tantôt en hauteur sur le bord de la portière, tantôt relâché sur la cuisse. Conséquence, aucune. Ni bien ni mal. La douleur vient et repart. A Rincón en décembre, l’aimable physiothérapeute conseille de reprendre les séries quotidiennes de pompes. Elle ajoute : progressivement. Conseil qui me réjouit mais dont je ne fais pas cas — il est prématuré. Dans le Jura, il y quinze jours, j’ai repris. Est-ce que cela augmente la douleur? A peine. La réduit? Non.