Ici

Ban­quet tran­quille, au soleil, en manch­es cour­tes, sur les berges de notre riv­ière de vil­lage. Un voisin apporte la table, un autre une chaise, des chais­es, des ver­res (sur lesquelles il écrit nos prénoms), du vin, des olives, le chori­zo. Peu à peu nous avons une réu­nion com­plète de vingt voisins. Val qui vit au pied des pâturages nous revient avec une grande pael­la, nous man­geons tout l’après-midi par­lant organ­i­sa­tion de la course de vélo de juin, autoroute payantes et fer­mes à canards (pour le pâté) tan­dis que les enfants, ils sont douze ou plus, passent en coup de vent, jusqu’au moment du dessert (con­fec­tion­né par Jua­na qui est maître-pâtis­sière) où Patri­cia entonne une chan­son d’an­niver­saire que repren­nent en chœur les amis, juste avant que Fran­cis­co, les enfants déjà repar­tis vers le labyrinthe des ruelles, ne demande : “qui fête-t-on aujourd’hui?”.