Série de conseils sur mon projet de cours dédié aux femmes que me donne Victor dans un dojo désert de Puerto de la Torre où nous sommes seuls maintenant que Dani, le vicaire du maître, homme gringalet aux techniques de combat fulgurantes, est parti. Sympathie, entente, anecdotes, libre cours aux meilleures élans racistes, que du bon aloi. Cependant, force est de dire que la “zone de confort” dont nous rebattent les oreilles les entraîneurs dans le domaine du tir tactique ou du combat à nu (“sors de ta zone de confort Friederich!”) est vraie de toute personne née sur cette planète, savoir: Victor n’a pas le moindre talent théorique et ne peut donc répondre utilement à ma demande de construction pédagogique d’un cours. Il sait exemplairement ce qu’il sait, mais ne peut l’enseigner qu’en le réalisant un geste après l’autre, au su et au vu de tous.