Excellentes odeurs d’automne dans les ornières gorgées d’eau qui flanquent les maisons de pierre du village. Je hume. Me reviennent en mémoire ces forêts de pins ronds autour de Madrid, alors enfant, vers El Escorial, Chinchón et Navalcerrada. Plus tard, en 1997 — j’ai essayé de traduire cela dans Ecriture.Bière.Combat. — sur les terres de Soria, terres que je viens de traverser pour la première fois depuis vingt ans la semaine dernière à vélo, j’ai retrouvé ces odeurs de chaudes résines qui montent librement au ciel dès lors que personne ne les hume (il n’y a personne dans ces parages).