Grippe 2020–21

Pre­mière chose à faire, débar­rass­er le raison­nement du terme “virus”. Ensuite con­sid­ér­er nos villes, nos rues, nos écoles, nos lieux de plaisir et de tra­vail. Le sché­ma civil­i­sa­tion­nel est en butte à la destruc­tion. L’arme anci­enne dont la caste abuse ne suf­fit pas à pro­duire l’ef­fon­drement ! La dépor­ta­tion d’én­er­gumènes obscurs vers le cen­tre ne suf­fit pas! Pro­gramme nihiliste et vio­lent et délétère mais trop hasardeux pour les vam­pires! Les vam­pires s’im­pa­tient, ils récla­ment du sang! En coulisse, ils hurlent: à quand la suc­cion légitime de l’in­férieur et du moyen? Assez, ils se ruent. 2019, la frénésie l’emporte, le pro­gramme s’emballe. Les per­son­nages de la curée don­nent de la maniv­elle. Et résol­u­ment! Géni­aux, ils sont fiers de leurs pro­gramme volon­tariste, le vam­pirisme. Idiot, le peu­ple est fier de son car­ac­tère atavique, l’id­i­otie. Peu­ple qui révère. Qui fait con­fi­ance. Domes­tiqué par cinquante mau­vais­es années de démoc­ra­tie, le peu­ple résiste mal. Proteste à peine. Fait plus: ayant per­du en un tourne­main ses acquis, il se met à genoux devant la Sci­ence et demande pleur­nichard si la génu­flex­ion lui vau­dra de garder son corps. “Oui! Oh oui, faites con­fi­ance!”. Alors le peu­ple se remet à “croire “. Peu­ple : “il n’y a pas d’épidémie, mais une guerre “. La guerre des géni­aux con­tre les idiots! Et à la fin — déjà proche — l’in­té­gra­tion de nos per­son­nes, de nos pos­ses­sions, de nos désirs, de nos émo­tions, de tout ce qui vaut la peine d’être vécu, dans des dis­posi­tifs d’efficacité.