Première chose à faire, débarrasser le raisonnement du terme “virus”. Ensuite considérer nos villes, nos rues, nos écoles, nos lieux de plaisir et de travail. Le schéma civilisationnel est en butte à la destruction. L’arme ancienne dont la caste abuse ne suffit pas à produire l’effondrement ! La déportation d’énergumènes obscurs vers le centre ne suffit pas! Programme nihiliste et violent et délétère mais trop hasardeux pour les vampires! Les vampires s’impatient, ils réclament du sang! En coulisse, ils hurlent: à quand la succion légitime de l’inférieur et du moyen? Assez, ils se ruent. 2019, la frénésie l’emporte, le programme s’emballe. Les personnages de la curée donnent de la manivelle. Et résolument! Géniaux, ils sont fiers de leurs programme volontariste, le vampirisme. Idiot, le peuple est fier de son caractère atavique, l’idiotie. Peuple qui révère. Qui fait confiance. Domestiqué par cinquante mauvaises années de démocratie, le peuple résiste mal. Proteste à peine. Fait plus: ayant perdu en un tournemain ses acquis, il se met à genoux devant la Science et demande pleurnichard si la génuflexion lui vaudra de garder son corps. “Oui! Oh oui, faites confiance!”. Alors le peuple se remet à “croire “. Peuple : “il n’y a pas d’épidémie, mais une guerre “. La guerre des géniaux contre les idiots! Et à la fin — déjà proche — l’intégration de nos personnes, de nos possessions, de nos désirs, de nos émotions, de tout ce qui vaut la peine d’être vécu, dans des dispositifs d’efficacité.