Madrid 1978

Lacis de routes, chemins, gira­toires fraîche­ment coulés sur les prés. Empreintes noires de bitume qui bril­lent au soleil. Innom­brables aux alen­tours de la cap­i­tale pen­dant la curée immo­bil­ière des dernières années du règne de Fran­co, ces tracés attendaient en silence bâti­ments, bureaux, super­marchés, écoles. C’é­taient à l’échelle d’un aéro­port autant de répliques de ces tapis de jeux pour nour­ris­sons tam­pon­nés de couleurs et de flèch­es. En plus abstrait. Il n’y venait per­son­ne car la route de liai­son avec le cen­tre de la ville n’ex­is­tait pas. Un lieu d’imagination.