Réécriture

Pluie sur le toit, les lucarnes, les avo­cats. Fini à force de volon­té la réécri­t­ure de Sosiété. Comme d’habi­tude le rythme organique s’a­juste au rythme de la volon­té car à telle date, infor­ma­tion que j’in­tè­gre au départ, je sais devoir quit­ter la mai­son et avoir à sus­pendre. Reste: j’ai sup­primé un tiers des mots. Oui, un tiers. Com­ment est-il pos­si­ble d’écrire naturelle­ment — pre­mier jet — aus­si mal ? Après tant d’an­nées. Cela me laisse pan­tois. Une fois mis le point final, grande quan­tité de bière et vision­nement d’un mag­nifique com­bat de Tony Fer­gu­son: il gagne, je suis chaos. J’ai du mal à cuisin­er, nav­iguer à tra­vers le salon, étein­dre et allumer les pièces, faire pré­cis, faire juste. A n’en pas douter, sept heures de con­cen­tra­tion valent l’équiv­a­lent de fatigue physique.