Concrètement, balancer l’herbe et les cendres dans la rivière, acheter des légumes et des “salmonetes” chez l’épicier Oskar (une heure sur le banc communal — je passe après la doyenne et les paysannes), négocier une planche de 7 kilos dont je ferai le revêtement de ma cible pour le lancer de haches, allumer le feu, débâcher le VTT rapporté de Malaga il y a trois ans, le dégraisser, tendre les câbles, l’ajuster, moudre des carottes et un radis noir pour un jus, réparer un moulin à café du XIXème, voir les dernières parutions de la collection Bouquins-classiques, enquêter sur les moyeux-dynamos pour vélos GranFondo, enfin, avant de cuisiner un filet mignon aux cèpes, accompagner l’employé de l’Aragonaise des eaux qui arpente la rue du Quartier des champs avec un détecteur pour savoir d’où provient la fuite qui inonde ma chaufferie (il ne trouve pas).