Honte (4)

En avril dernier, soit début 2020 — il faut men­tion­ner les hommes d’hon­neur — l’écrivain Daniel de Roulet, invité à par­ticiper en ligne aux Journées de Soleure refu­sait et accom­pa­g­nait son refus d’une let­tre ouverte aux autorités faisant état de l’im­pos­si­bil­ité pour la cul­ture d’ex­is­ter sans un débat des vivants (ce sont mes mots, pas les siens). Immé­di­ate­ment, je le félic­i­tais de cette prise de posi­tion. Peu après, nous dînions à Lau­sanne. Nos dif­férents (j’ai en hor­reur le néo-marx­isme) ne m’empêchent pas d’ad­mir­er quelqu’un qui passe sans ambages, tan­dis que tous se tâtent et pro­tè­gent leurs arrières, de l’opin­ion à l’acte.