Si, tout bonnement, chacun jugeait dans son for intérieur commode de s’en remettre au gouvernement, de croire que le gouvernement sait, de se convaincre qu’il sait, pour cela de faire taire ses objections et de refuser d’entendre celle des autres? Se pose alors la question: peut-on ne pas croire puisque rien n’est visible? Où sont les morts, les asphyxiés, les tombants, les cercueils, les enterrés, les réanimés? Pas sous nos yeux. Il ne reste qu’à croire. Piège impeccable — si c’en est un.