Lunettes devant les yeux, sur une chaise en pleine neige, face au soleil, j’écris dans un cahier chinois le roman d’anticipation et je m’amuse. Un moment, je rejoins les voisins qui pellent la glace de notre rue pavée qui enfin, après trois semaines de températures intenses — jusqu’à moins 15 en matinée, peut être attaquée à la pioche. Et retourne à mon cahier pour décrire le défilé le long de l’avenue de l’Union Européenne Economique du président chauve, un acteur qui imite le vrai président. Vernon, noyé dans la foule, s’apprête à commettre la “perturbation”.