Plaisir à contempler quelques minutes couler sur son lit de cailloux la rivière voisine de ma maison. Je puise de l’eau. En amont, Roberto a créé une “poza” pour son troupeau. Arrêté, le flot remue avant de poursuivre. Si je tends l’oreille, j’entends des voix. Babil de l’eau. Dans le ciel montent les fumées claires des cheminées-champignons des maisons vivantes. A l’aller, le chien de Chomin aboie, au retour il me fixe, il incline la tête.