“Assez!”, écrivais-je. Ne suffit pas. “Folie” vaut mieux. Qui montre ce que ces gens du contrôle politique ont en tête. Et qui à la faveur de la tempête apparaît pour ce qu’il est: monstrueux. Donc nouveau projet de loi en France, proposé il y a quelques heures par le premier ministre, de tracer les mouvements des citoyens jusque dans la sphère privée, cela au motif d’un “état d’urgence” à l’avenir institutionnalisé, cela sans besoin d’en passer par le parlement. Autrement dit, ce qui restait du peuple, un semblant de représentation, est ici nié. Extinction des feux! Chacun chez soi! Députés, représentés, ouste! Loin on vous dit! Voici confisqué le droit des corps et des esprits à être des singuliers, des non-choses. C’est entendu, légalement. Bonne vieille méthode: la loi. Impressionné, je relis trois fois la proposition de texte (Projet de loi no 3714 instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires). Concrètement, ces factotums du mondialisme veulent vous empêcher de voyager, de faire l’amour, de conclure des contrats, de débattre avec vos amis, de voir vos enfants, ces factotums veulent vous empêcher de vivre et de penser, de vous exprimer comme d’exprimer vos jus. Pisser? Vous avez besoin de pisser? Simple: il suffit de montrer son passeport. “Monsieur, manque une case! Voyez, là! Elle n’est pas cochée. Vous comprenez ce que cela signifie? Vous n’êtes pas en ordre! D’ailleurs, pourquoi avez-vous quitté votre domicile. Ce ne sont pas les heures légales de travail que je sache? Oui, on est en France Monsieur, mais la France, ce n’est pas chez vous. Elle a un propriétaire maintenant. Ah, moi, ce que j’en pense… En attendant, montez dans le fourgon! Comment? Ah, je ne sais pas Monsieur, faites dans votre culotte.” Peu après, j’apprends par Le Figaro (site internet, 21h30) que la proposition de loi serait retirée. Que s’est-il passé? Ingénierie? Coup de semonce? Ou les imbéciles de la caste gouvernementale, tout excités de pouvoir se défaire un instant des problèmes liés au chaos national, ont pris d’allure les autres dirigeants internationaux? Soudain, en coulisse, un téléphone aura sonné. Un plus gradé les aura rappelé à l’ordre: “attention hein? on fait comme on a dit, personne ne grille les étapes. Allez, on va arranger ça… A demain!”?