Dans cette société soudain bloquée par les directives, chacun se tourne vers ses valeurs. Qui sont absentes. Ou plutôt, égales et disponibles, de ce fait inutiles pour juger et agir. Or, le constat est faux. La description n’est pas bonne. En réalité, c’est le contraire: si quelques uns ont pu bloquer aussi facilement la société c’est parce qu’il n’y avait plus depuis longtemps aucune valeur capable de déterminer les consciences. Les valeurs qui prétendument chapeautaient nos actions, soutenues à l’envi par les moyens de communication et stupidement revendiquées comme essentielles par les moins individués n’étaient que des valeurs industrielles travaillées pour les nécessités du moment. Nous vivons donc un moment historique. Il n’y a plus rien. Et il ne saurait aujourd’hui y avoir de valeurs, parce qu’il n’y en avait déjà plus avant l’épidémie (ce prétexte au délire politique). Cela est prometteur. A condition de le comprendre vite et de s’opposer à ceux qui mettent en scène, pour masquer le vide, un monde factice et de longue date programmé.