Six à sept heures sur le vélo, à l’arrivée trop fatigué pour écrire (tout la nuit, rêves puissants, dérangeants). Passé les premiers cols de la Styrie autrichienne sous la pluie. Route difficile, faite de longues pentes empruntées par les camions: il faut beaucoup de concentration. Le soir, à Bad Goiserer, village sans intérêt et prétentieux (prix de fous dans les hôtels, bivouac impossible), j’appelle Monpère: la quarantaine reste en vigueur en Hongrie, il renonce à rejoindre Budapest ces prochains jours. Je change ma destination, je prends plein sud direction Ljubjlana.