Dépense

Mon voisin se couche tard et se lève tôt. Il se couche fatigué, aus­sitôt debout se fatigue. La journée, il se dépense. Le soir, il se dépense. La nuit, je ne peux dire. A vingt mètres de notre quarti­er, le maire, autre dépen­si­er, me répé­tait à l’aube, comme nous par­tions pour l’as­cen­sion d’un col du Tour de France: “il ne faut jamais s’ar­rêter, le corps doit bouger.”