N’en déplaise aux nationalistes (admis que nation il n’y eut jamais, et c’est tant mieux — je crois dans la démocratie), nous devrions débaptiser la Suisse dès lors que que n’y vivent plus que très peu de Suisses et lui donner un nom conforme à la réalité du projet, un nom qui dirait l’esprit de confort, la recherche du lucre, la jouissance de consommation, le divertissement et le commerce, nom ayant valeur de nouveau paradigme, déposé auprès d’un quelconque syndicat de défense des intérêts.