Simplex

Nous blancs, nous Occi­den­taux, nous en savons trop. Au vu des ressources men­tales et physiques qui fab­riquent la com­bi­na­toire humaine, nous en savons beau­coup trop. Dif­fi­culté qui n’est pas nou­velle. Sur le ver­sant tech­nique, elle a trois siè­cles; sur le ver­sant philosophique, vingt-deux. Quoi? Eh bien, nous sommes des hand­i­capés. Fort ou faible, le cerveau l’emporte sur le corps. La représen­ta­tion du doute? Moment de génie de la race. Son vecteur de propul­sion. Dans la traînée de la comète blanche, toutes les races d’in­er­tie. Entraînées, broyées. Un sang inter­sidéral. Mais ces races demeurées sim­ples, réac­cli­matées par nos soins, corps main­tenus, esprits a min­i­ma, par­tent aujour­d’hui à la con­quête du doute. Et, moyen­nant com­plic­ité occi­den­tale, détru­isent le monde avant de le ramen­er à ce qu’il était: une simplicité.