Pour rejoindre l’autre trottoir, il me fallait traverser un carrefour de quatre rues, sur de larges passages piétons, empêché par des feux. J’arrivais enfin au Parc des Bastions et par la petite porte pénétrais dans l’Université aménagée en salles de bibliothèques à l’ambiance chaude songeant “voilà mon dernier parage, jamais je n’irai ailleurs, c’est ici qu’il faut se tenir”. Cherchant une table de travail, je croise une femme qui avec des airs d’enfant se plaint d’une douleur au bras, “ouille! aïe! Mon ami m’a serré”.
-Où est-il cet ami?
-Disparu.
-Je cherche les dortoirs, lui dis-je, décidant aussi de ne pas lâcher cette fille, de la serrer.