Rêve

File d’at­tente en zig-zag. Ce sont les invités à la soirée de gala de la Mai­son Blanche. Devant moi, Bart Simp­son, le per­son­nage de dessin ani­mé. Il est can­di­dat. “Vous faites erreur, me dit-on, il s’ag­it d’Homer”. Pour savoir à quoi ressem­ble Homer dans la réal­ité, je remonte la file. Eh bien, il est tout à fait crédi­ble: chauve, roux, débon­naire. “Hélas, se con­fie-t-il comme je lui souhaite bonne chance, il y a peu de chances que je sois élu prési­dent, et ce n’est pas à cause de l’op­posant, mais de cette femme qui fait cav­a­lier seul, Jen­nifer”. Vient mon tour de pénétr­er dans la Mai­son Blanche. Je dois alors me hiss­er jusqu’à la porte. Haut placée, elle n’est acces­si­ble qu’aux acro­bates. Enfin, je bas­cule dans la salle de gala. Des invités de mar­que se tien­nent là, déguisés en girafe, chameau, chien, ser­pent. Un maître de céré­monie me con­duit au buf­fet tout en posant des ques­tions. Qu’il con­clut par “vous avez droit à ça!”. Une goutte de vin ver­sée dans le creux d’une bougie elle-même placé à l’in­térieur d’un verre, tan­dis que les con­vives boivent le vin à grands traits. Je m’ap­proche des groupes pour enten­dre les con­ver­sa­tions. Partout il est ques­tion de l’élec­tion, mais sur le mode du “one-man-show”, chaque inter­locu­teur s’ef­forçant de faire rire les autres. Une fois la salle tra­ver­sée, je me trou­ve dans une salle de mus­cu­la­tion. Entre les machines, des tas de polen­ta jaune. Les hommes qui s’en­traî­nent sont mai­gres et puis­sants. Entre deux exer­ci­ces de force, ils man­gent le maïs à la louche et piochent du Nutel­la dans des seaux.