Napalm 2

En retenue, hier encore, sur cette saloperie, l’E­tat. Qui édicte, s’oc­troie et impose en nom pro­pre. Peu­ple, à la trappe! Trente jours que j’at­tendais la quan­tité d’ar­gent arbi­traire­ment dévolue aux pékins de mon rang à qui on a inter­dit l’ef­fort de tra­vail. Ceci, car les  inter­dits de faire société con­damnent toute pose d’af­fich­es. Seule chose que je sache faire. Ai fait. Fait. Moral­ité, on est jamais assez négatif: je me trompais encore sur le degré de cynisme des coali­tions fonc­tion­nar­isées d’in­di­vidus qui prélèvent sur mon gain depuis 13 ans : il vient de m’être sig­ni­fi­er qu’à l’avenir, mon salaire serait de Fr. 0.-. Et ce, dès le mois passé. Or, par mesure du gou­verne­ment de la san­té et des lib­ertés, mes clients sont inter­dits de pro­duc­tion. Donc, je vaux aujour­d’hui au pays moins qu’un négroïde débar­qué d’un pneu­ma­tique par les bons offices de Brux­elles. A quand la guerre?