Films

Il y a des soirs où je me per­suade de regarder un film. Je cherche. Long temps. Je finis par trou­ver. Dès les pre­mières scènes, avant même le générique — puisque le régime d’ap­pel fonc­tionne désor­mais ain­si — je renonce. Ce soir, je me demandais: pourquoi? Car notre monde est une fic­tion. Je passe l’essen­tiel de ma journée à ramen­er ce qu’on me présente à la réal­ité afin de con­stru­ire une sit­u­a­tion min­i­mum; de sorte que j’éprou­ve, à lancer en soirée un film pour le diver­tisse­ment, un immense gâchis.