Le dieu vivant, c’est l’homme. En tant qu’il est capable de penser un Dieu et de s’y assimiler, donc de devenir esprit. La force tant vantée par nos sociétés de fidèles de l’outil est une force nécessaire et insuffisante. Parvenue au meilleur degré de réalisation, elle n’est plus que le triste résultat d’une compétition vers l’absurde. Nous devons devenir ce que nous sommes, un individu fini qui tend à l’infini, un individu compénétré et conscient de se pouvoir lentement, très lentement, dépasser par le travail intérieur.