“Seuls les actes essentiels”. Dans ces pays admirables de jeunesse d’Asie du sud-est (et d’ailleurs, mais je n’en ai pas fait l’expérience récemment), inutile de préciser quels ils sont: manger, boire, dormir, parler, faire l’amour — ces actes suffisent à éclairer les visages de ce sourire qui est le propre de la vie réussie. Mais sous nos latitudes, dans nos sociétés poussées, complexes, vieillissantes donc fragiles, l’essentiel est par définition le domaine de l’inassignable. Autant de nuances que d’intérêts personnels, de motifs donnés aux actes que de caractères et d’individus. L’inutile, le secondaire voire l’absurde font ici partie de l’essentiel, en ce sens que tout empêchement suivi de ces actes pourrait conduire à l’effondrement psychologique. Sauf à détruire la qualité de notre établissement sur cette planète, quiconque prétend ramener durablement la population blanche à des traits de comportements animaux s’apparente à un liquidateur.