A l’hôtel Elimar où je prétends payer nos quatre nuitées avec un billet de Euros 500.-, on me répond que ce n’est pas légal. Plus exactement, dit la réceptionniste, persuadée que le terme fera autorité :
-C’est illégal !
Comme je ne quitte la chambre que le lendemain et que par courtoisie j’ai prévenu à l’avance, je monte me coucher. J’annonce cependant que le lendemain je reviendrai avec ce même billet, sauf à ne pas payer.
Le matin, comme personne n’a cru bon de faire du change, je pars sans payer. Je m’attends à ce qu’on me rattrape (précisons, la direction à encaissé le prix de la chambre sur la carte, reste à acquitter les services), d’autant plus qu’il me faut un taxi et que je peux difficilement le faire appeler par l’hôtel. Or, à peine descendues les marches, je bute sur Antonio, le cultivateur de mangues et chauffeur de taxi. Il est là pour un autre client, mais il bippe : aussitôt déboule un collège, nous voici partis sans payer.