Surgi des champs, alors que j’entre dans un temple au bouddha assis, un jeune touriste à barbe et monocle désigne la porte que je viens de franchir, “la porte du bien, il faut d’avancer et reculer… deux fois”, puis comme j’assène un coup sur la cloche des prières, “maintenant, tu t’agenouilles, tu dis ta prière, tu te relèves et tu recommences… trois fois”. Je le regarde incrédule. Et poursuis en direction de la niche.
-Le bouddha assis. En verre et en or. Bonne journée!
Il recule, disparaît. Une moto démarre derrière le bananier.