Gala

Loin­taine, à son habi­tude. Par­ti avec rage de Flo­rence fin août, je renoue, de mon pro­pre chef, par usure, souf­france, fatigue, sagesse (elle n’ap­pellerait pas), et la trou­ve, dif­fi­cile­ment, par écrit, puis, après négo­ci­a­tion (deux semaines), par télé­phone. Où est-elle? “Tu es où?” Sans que je sache où elle est — elle ne le dira pas — elle con­te que “c’est scan­daleux”, qu’embarquer tous les meubles ain­si, en un quart d’heure et quit­ter l’I­tal­ie, c’est une folie (tout le monde le dit: “tu es fou!”)… avant de m’ag­o­nir. En fin de compte, il y a broderie. Torts partagés (ce qu’elle ne dirait pas, mais je signe mon inter­pré­ta­tion des bavardages de cou­ple), et nous en venons à l’é­tat présent: flou, indé­cid­able, à pré­cis­er. Ce qui veut dire? Qu’elle est où elle est, que je suis à Agrabuey et que “oui, bien sûr”, nous avons tout à faire ensemble.