Amibe

La théorie dite “Ein­stein et l’amibe” per­met par extrap­o­la­tion d’il­lus­tr­er la rai­son d’être de la forme spécu­la­tive, et par­tant l’u­til­ité col­latérale, des approches hal­lu­ci­nantes de Mau­rice G. Dan­tec expéri­men­tées dans son Lab­o­ra­toire de cat­a­stro­phe générale. L’amibe cherche à sur­vivre dans l’é­cosys­tème alors qu’E­in­stein pro­duit des hypothès­es que per­me­t­tent d’ex­plor­er le champ des pos­si­bles humains, au delà de la sim­ple survie, quitte à mourir. Les écrits déri­vant des nuits droguées de Dan­tec sont autant de plans sur l’in­fi­ni, donc fous, comme doit l’être la sci­ence si elle veut trou­ver  par­fois; les plans de Dan­tec n’é­tant pas sci­en­tifiques, ils sont dou­ble­ment fous — ce qui ne dit pas que l’au­dace dou­ble ne délivre pas le monde de lui-même.