Rietine

Force est de l’ad­met­tre, je n’ai plus le courage d’en­tre­pren­dre aucune action matérielle com­plexe par cette chaleur et dans ce décor. Le régime de collines toscan est un spec­ta­cle pour les yeux qu’il vaut mieux goûter assis, un verre à la main, sous un para­sol. Car si la tem­péra­ture a bais­sé (il ne fait plus que 34 degrés), le flux des esti­vants demeure con­sid­érable: en cette semaine du “fer­ra­gus­to” cha­cun se pré­cip­ite hors de sa case. Or, pour franchir les collines par tun­nels, ponts et coteaux, il faut un véhicule. Bref, aus­sitôt par­ti, on est à l’ar­rêt par­mi mille véhicules, avec bam­bins, ani­maux, per­ro­quets, mate­las et grands par­ents. Les bouées sont gon­flées, la mer est encore loin.