Local

Autre­fois, c’est à dire hier encore, quand une per­son­ne au fait des futuri­bles évo­quait le “local”, je tour­nais la tête, je m’en allais. Aujour­d’hui, je serais moins pré­ten­tieux. Car je suis d’ac­cord — ô com­bi­en d’ac­cord! Devenir soi-même est affaire de diges­tion des sym­bol­es. Pénible ges­ta­tion. Cepen­dant, cela ne suf­fit pas. Côté pra­tique, on ne peut tenir face au réel qu’in­scrit dans un petit sys­tème de société, une toile d’araignée. Salivée, donc naturelle. A l’op­posé, les “grandes sur­faces”. Où l’on s’emploie, moyen­nant le recours à des méth­odes fines, poten­tielle­ment sci­en­tifiques, à nous noy­er dans des sur­faces de pré­da­tion tech­nique. Le but étant de liq­uider la pos­si­bil­ité du local, d’en finir avec le bon équili­brage de l’a­gré­gat corps-esprit.